dimanche 4 décembre 2011

Pommes pourries

Encore une fois, ce message a quelques mois de retard... disons 3 mois puisque cela remonte à la fin août et à septembre 2011... issshh c'est difficile d'être à jour dans mes écrits, je sais!

Après le contrat de cerises à Creston, nous avons dit au revoir à Andréanne qui a décidé de prendre la direction de Bannf, alors que Christian et moi nous enlignions pour un dernier contrat de cueillette de cerises dans un champ dans une montagne à Oliver, encore. Sur le chemin, nous nous sommes permis un détour vers Nakusp pour se détendre le corps dans les hot springs, ce qui fut bien apprécié.  De retour à notre labeur, nous avons finalement cueilli une heure en montagne à Oliver, le temps de réaliser que toutes les cerises abritait un ver... La plantation en entier était infestée par une nouvelle sorte de vers,  il n'y avait donc rien à faire. C'était fini pour les cerises cette année. Dommage pour nous et surtout attristant pour le fermier. Il n'était pas question pour nous de rester à Oliver sans motif valable. Ainsi, nous avons pris une semaine pour faire un voyage sur l'île de Vancouver en attendant le prochain travail, la cueillette de pommes. Nous avons pris la direction vers Tofino! Sur le chemin nous avons fait un arrêt à l'aquarium de Vancouver (qui en vaut le détour) ainsi que plusieurs arrêts aux Walmarts sur le parcours, puisque cette chaîne commerciale nous permettait de crêcher dans notre van la nuit sans trop de soucis et surtout sans débourser un sou. Voyager économiquement était le mot d'ordre... Nous avons fait beaucoup de chemin ponctué d'un arrêt à Courteney pour dire un Bonjour à Jamie (la très gentille ex-copine à Christian) ainsi qu'à ses animaux dont Marley qui est atteinte d'une dystrophie musculaire de chien et qui est maintenant en chaise roulante pour chien (mais elle court toujours pour son frisbee! La résilience chez les chiens est véritablement étonnante!), d'une promenade en forêt abritant des cèdres géants dont certains âgés de 800 ans à Cathedral Grove, d'une cueillette de moules fraîches sur une plage à Tofino ainsi que 2-3 promenades sur la plage en amoureux et avec Luna (le chien à Christian) qui était trop contente de courir aux côtés de l'océan pacifique. Il n'y a pas eu de baignade pour nous à Tofino, le fond de l'air étant frisquet et l'eau pratiquement glacée. Tofino, en tant que tel est un très petit village qui attire beaucoup de surfeurs. J'ai trouvé l'endroit magnifique avec ses plages et ses vues sur les montagnes aux pics enneigés. Toutefois, il n'y a pas grand chose à faire là autre que du surf selon moi... Et l'endroit est très touristique, ce qui enlève la moitié de son charme, toujours selon moi. Et tout coûte cher à Tofino! Nous avons donc risqué dormir dans notre van stationnée dans un endroit discret, car nous jugions les campings trop chers et il est interdit de dormir à l'extérieur des accommodations à Tofino (les amendes peuvent être de 200 quelques dollars). Nous avons été chanceux, nous avons pu crêché 3 nuits dans un parking d'école à Tofino, le troisième réveil étant occasionné par l'avertissement du policier. De toute façon, 3 jours à Tofino était suffisant pour nous. Nous avons ensuite pris le chemin de retour pour la vallée de l'Okanagan avec l'intention de cueillir des pommes.

Sur la route vers Vancouver








Sur le traversier vers l'île de Vancouver




Devant le plus gros cèdre à Cathedral Grove
Chris à la cueillette à la moule à Tofino



Vue sur Cox Bay à Tofino. Remarquez le visage d'Amérindien.

Chris et Luna à la plage.

Promenade à Long Beach, Tofino.







































Avec Luna <3











Nous sommes allés en fait dans le coin de Cawston et de Keremeos, dans la vallée Similkameen (la vallée de l'autre côté de la vallée de l'Okanagan) pour trouver du travail dans les pommes. Keremeos se distingue par ses paysages. Le village est entouré de grands vallons de sable et est traversé d'une rivière. C'est très beau et très tranquille aussi. Il y a une épicerie (qui ouvre ses portes tard et les ferme tôt), une pharmacie, une bibliothèque, 2 liquor stores, 2-3 pubs, 2-3 restos à patates, une pizzeria, un restaurant thaï, un dépanneur, un parc à hippies, un site de camping gratuit pour les fruits pickers, et une slab de béton bien drette pour ceux qui dorment dans leur campeurs (bien appréciée). Cawston quand à elle est semblable à Keremeos. Cawston est reconnu pour être la capitale canadienne de l'organique et on y trouve pratiquement que des plantations. C'est à Cawston que nous avons trouvé notre premier contrat dans les pommes.  La ferme où nous allions travailler était apparamment une bonne place pour cueillir des pommes selon les gens habitués à l'endroit (meilleur prix à la bine, bonnes conditions), qui disaient que le fermier avait de la grosse pomme. Nous étions donc bien contents d'être si bien tombés! Puis, on s'est mis à attendre que la cueillette de pomme commence, cette cueillette qui semblait ne jamais commencer à commencer. La date du début était toujours remise à plus tard. Toutes les saisons des fruits de l'Okanagan ont tardé cette année. Des cerises, aux raisins. Ainsi nous avons attendu une bonne semaine que la saison de pommes débute pour de bon à Cawston. Attendre une semaine à Cawston/Keremeos en stand by, c'est long... C'est un petit village quand même backpacker friendly car il y a moyen de dormir en camping ou de se stationner sur une slab de béton ben drette pour passer la nuit gratuitement. Toutefois il n'y a pas moyen de prendre une douche à quelque part ou de faire son lavage. Il faut soit avoir des amis charitables qui ont un appartement à Keremeos (merci Marilyne et Martin!) ou faire 40 km pour trouver un endroit qui offre ces commodités. Nous sommes allés à plusieurs reprises à Penticton qui est la plus grosse ville de l'Okanagan, après Kelowna, pour profiter des attraits de la piscine communautaire (spa, eau tempérée, douche et une méga glissade... malade!) et aussi pour faire nos courses au Wal-mart... On s'est mis à tout acheter là, car nous faisions des économies considérables. Le coût de la vie au BC est assez élevé que Walmart est vite devenu mon ami avec ses bas prix... On était si souvent au Walmart que je me suis promis de ne plus juger les autres et moi-même, à qui il arrive de fréquenter ce commerce (malgré les répercussions négatives probables que cela occasionme sur l'économie locale et blablabla). Bref, le grand jour est finalement arrivé, on a commencé à cueillir des pommes! Le campement était très décent et respectueux de ses cueilleurs. Il y avait des cabines neuves pour 5$ la nuit par personne, des salles de bains propres et modernes, des laveuses... Les arbres que j'avais vus étaient aussi très biens. Il y avait beaucoup d'arbres à haute densité, c'est-à-dire, des petits arbres avec beaucoup de pommes. Il y a moins de travail à faire avec l'échelle avec ce type d'arbre, ce qui rend la cueillette beaucoup plus simple pour moi. Ça inaugurait bien! La première pomme à cueillir était la Gala. La cueillette de la gala se fait généralement en deux temps. Les hauts standards de cette pomme demandent à ce qu'elle soit au moins rouge à 50%. Ainsi, il faut faire du spot picking et cueillir les pommes qui abordent le minimum de rouge demandé. La gala n'est pas d'emblée la plus plaisante à cueillir. Elle a une longue queue mince, qui n'est pas toujours facile à détacher et elle se poque assez facilement en plus!  Moi je devais apprendre le travail. Les deux principaux aspects que j'ai retenus sont: un sac de pommes plein c'est dont ben lourd et une bine de pommes c'est trop long à remplir. Heureusement, je cueillais avec mon copain, ce qui était beaucoup moins décourageant pour moi puisque la bine se remplissait 4 fois plus vite qu'elle ne se serait remplie si j'avais cueilli seule. Le fermier s'est tout de même montré sympa à mon égard, prenant la peine de me dire quelques trucs pour cueillir sa pomme. Le foreman, qui avait pratiquement notre âge et qui supervisait notre travail, semblait lui, nous avoir pris en grippe. Il nous reprochait fréquemment, mais poliment quand même, la couleur de nos pommes qu'il trouvait trop jaunâtre, entre autres. Après la première heure, il nous fit comprendre que les pommes de notre première bine était trop poquées et qu'il n'aurait guère le choix de nous renvoyer si nos prochaines bines étaient semblables. Le Redneck nous stressait pas mal. Je dis redneck car il  avait entre autres un téléphone cellulaire avec une sonnerie de mitraillette... donc pas de doute, un vrai redneck!  C'était pas le travail de rêve, mais en travaillant là, nous étions capables de maintenir un salaire horaire correct pour les deux pour voyager un mois avant le travail en Australie. Nous avons donc faits très attention pour éviter de poquer les pommes et limiter le nombre de bourgeons arrachés. À la fin de notre deuxième journée, nous nous sommes même mérités un gentil commentaire du Redneck, qui nous a exprimé que depuis notre premier avertissement, il trouvait nos bines de pommes très biens et qu'il avait du mal à repérer des pommes avec des poques. Super! On était encouragés et plus confiants! Au troisième matin, avant même qu'on commence à cueillir les pommes, le Redneck nous demande de quitter les lieux, car nos bines contenaient trop de pommes poquées finalement et il ne pouvait se permettre de nous garder commes cueilleurs. Hein?! On était vraiment étonnés avec ce qu'il nous avait dit hier et aussi avec le soin qu'on s'était donné pour cueillir ses maudites pommes! Nous sommes allés chercher notre paie que le fermier nous a donné avec mépris en nous disant que si nous poquions sa Gala, nous allions certainement poquées ses prochaines pommes telles sa Golden, sa Embrozia, etc. Il nous a même payés moins chers qu'il était supposé (22$ la bine de Gala au lieu de 24$) car supposément que le  2$ de plus était un bonus pour ceux qui restaient jusqu'à la fin de la saison. Puisqu'on était pas mal débinés et que nous nous sentions un peu comme de la merde, on ne s'est pas obstinés longtemps avec lui... motherfuc***!   On a pris nos clics et nos clacs et on a câlisser notre camps en beau câlice! On était là pas mal dans la merde! Apparament qu'on était des cueilleurs de pommes pourris et il nous restait 3 semaines avant de quitter le pays. Christian devait s'enregistrer en Australie avant le 15 octobre pour que son visa de travail dans ce pays n'expire pas et il ne pouvait en avoir un autre puisqu'il avait plus de 30 ans. Ce fait nous limitait un peu dans le temps et d'ici cette date il n'y avait rien d'autre que la saison des pommes, ce qui était notre seule chance pour trouver un emploi sans trop de flaflas.  La tête basse, on s'est dirigés vers le workzone de Penticton pour voir les annonces qui sollicitaient des travailleurs. Mais on étaient dimanche! Le workzone était fermé! Maudit que ça allait mal! On a donc niaisé dans la cour du Wal-mart en attendant que le workzone ouvre ses portes le lendemain. Entre temps, on a reçu un message d'une amie qui nous informait que le fermier pour qui nous avions travaillé 2 jours avait slaqué le 2/3 de ses cueilleurs la même journée que nous avions été slaqués (semblerait qu'on aurait été les premiers). Il avait gardé seulement 6 cueilleurs sur environ 15 car il n'avait pas besoin de plus pour cueillir le reste de ses pommes... mothefuc***!

Selon les annonces affichées au Workzone, il y avait 80 cueilleurs de pommes recherchés à Kelowna. Il fallait appeler Roger pour avoir le nom et le numéro des fermes en besoin. Nous avons donc appelé Roger, pris en note les coordonnées de quelques fermes et pris la direction pour Kelowna. Nous avons aboutti dans une première ferme, Kish farm. Nous avons fait la connaissance du fermier qui s'avérait être un petit monsieur très gentil de 75 ans et d'origine hongroise. Il possédait cette ferme depuis 50 ans! Il nous a fait faire le tour de ses accomodations qui nous plaisaient suffisamment et nous a offert de commencer le travail dès le lendemain. Allright! La mauvaise nouvelle était qu'il payait 18$ la bine pour la majeure variété de ses pommes, mais c'était le salaire normal à Kelowna et il n'y avait pas de demande ailleur... Au moins on avait un travail et une place adéquate où rester.  La saison étant plus tardive à Kelowna que dans la vallée Similkameen, on commençait avec la McIntosh qui est la première pomme à cueillir.  Dès la première journée, on s'est vite rendus à l'évidence qu'une ferme de pommes de 50 ans signifiait maudits gros pommiers, donc peut-être pas la meilleure place où faire de l'argent finalement... Et les fruits étaient plutôt merdiques... peut-être en raison de la saison tardive? La McIntosh était petite et pas assez rouge. Lors de notre première journée nous avons fait 6 bines... 6 bines à 2, à 18$ la bine... on était assez loin de notre objectif. La journée suivante nous avons fait 7, puis 8, mais encore! Et on travaillait de longues journées, c'est-à-dire de 7h à 17h. Tellement décourageant! D'autant plus que c'était un dur travail! À comparer cela, cueillir des cerises était de la petite bière! J'ai vite appris qu'un pommier c'est plus violent. Comparativement à un cerisier, les branches d'un pommiers ne se plient pas. Elle ne se tassent pas facilement du chemin pis elles grafignent en tabarnouche. Et quand une pomme se décroche de l'arbre et que tu la reçois en plein dans la gueule, c'est pas mal plus douleureux et insultant qu'une cerise! Et être suspendue au bout d'une échelle avec un sac de près 40 lb attaché aux épaules c'est épeurant en tabarouette!  Je me suis découvert un nouveau mal des hauteurs. J'avais toujours l'impression que mon échelle tremblait... peut-être était-ce moi? Je m'imaginais des blessures plausibles; oeil crevé, paraplégie, plexus brachial déchiré, traumatisme crânien... J'étais loin d'être rassurée. Avec un peu de temps, nous avons réussi à faire une moyenne de 10-11 bines par jour, le gros du travail étant assuré par Christian. En considérant uniquement ma partie du travail, je gagnais environ 9$/heure ce qui est en-dessous du salaire minimum! Nous ne faisions de toute évidence vraiment pas beaucoup d'argent, mais du moins on en faisait un peu... En fait, le fermier engageait beaucoup de Mexicains qu'il payait à l'heure, certainement en-dessous du salaire minimum canadien. On a vite compris pourquoi... cueillir ses pommes c'était presque du bénévolat. Les bons cueilleurs de la place n'allaient pas là, car ce n'était pas du tout payant.  Néanmoins, nous n'avions pas envie de chercher du travail ailleurs, sachant qu'il était tard pour le faire et que nous risquions de tomber sur peut-être pire. Nous considérions que du moins, c'était une bonne place pour vivre, même si le proche voisin s'avérait être une ferme à fumier... On trouvait le campement et le fermier sympathiques. On y côtoyait aussi du bons monde. Il y avait l'homme à tout faire de la ferme qui venait de Terre-Neuve, un jeune couple d'Allemands, un couple d'Australiennes, un Australien d'origine néo-zélandaise qui nous a initié au Rugby (Go go All Blacks!).  Étonnament nous étions les seuls Québécois de la place (pour une fois) et on ne s'en plaignait pas. Le ptit monsieur fermier venait souvent me jaser le matin. Il me parlait de tout et de rien, me posait des questions sur ce que je faisais dans ma vie avant, ce que je prévoyais faire dans ma vie après... Il était vraiment sweet. Il avait vu que je ne trippais pas dans mon échelle et m'a offert de cueillir sa pomme Golden dans ses petits arbres haute densité afin que j'aie moins de travail à faire avec l'échelle.  Nous avons passé près de 3 semaines à Kish Farm. Plus le temps passait, plus on s'écoeurait à cueillir de la pomme. En fait on s'est écoeurés très rapidement. On s'est permis à plusieurs reprises de débuter le travail plus tard, vers les 8h au lieu de 7h, en raison du froid (quand tu ne sens plus tes doigts, c'est pas évident de décrocher les pommes), et de finir plus tôt, soit vers les 16h. Et la pluie fut souvent de la partie durant cette période, ce qui faisait en sorte qu'on ne travaillait pas durant ce temps. Chris et moi étions vraiment contents d'entendre la pluie tomber au petit matin, car cela signifiait qu'on ne cueillait pas de pommes pour la journée! Mais en même temps, c'était comme un genre de déchirement entre la joie d'avoir congé quand tu n'aimes pas ton travail, mais la déception de ne pas gagner suffisamment d'argent pour les besoins prévus. Nous avons vu beaucoup de jours de pluie à Kelowna. Quoi faire lorsqu'il pleut sur une ferme de pommes? On reste che nous, c'est-à-dire dans notre van, ou on va dans la cour de stationnement du Wendy' pour avoir un internet wifi gratuit de qualité suffisante pour écouter ses émissions du Québec sur tou.tv (La Galère!)... On a passé beaucoup de temps dans notre van à écouter des films et surtout les épisodes de toutes les saisons de Breaking Bad, qui est une excellente télésérie que je recommande (quelque peu violent mais très bon!). On se trouvait tout de même bien dans notre van qu'on a rendue encore plus cosy avec l'installation  d'une chaufrette électrique, car on était toujours à Kelowna en octobre, et donc les matins, les soirs et les nuits étaient devenus froids. À l'extérieur de notre van, il y avait un champ de bouette lorsqu'il pleuvait et les tas de fumier qui se faisaient retournés au loin. On se trouvait vraiment bien dans notre van!

Avec Luna dans notre champ de bouette

Puis la dernière bine de pommes à remplir est enfin arrivée et on a quitté peu de temps après Kish farm. Je me suis bien dis que dès lors, je ne cueillerai plus jamais de pommes et j'espérais me croire. Durant le temps des pommes, nous avions achetés des billets d'avion pour la Thailande, après avoir hésité un moment entre la Thailande ou Bali.  En résumé, puisque Christian devait se rendre en Australie avant le 15 octobre, nous avions décidé de profité des circonstances pour prendre des vacances ailleurs. Voyager quoi! En fait nous avions eu peu de vraies vacances durant l'été à l'exception du roadtrip à Tofino. Le reste du temps, on l'avait passé à travailler ou à attendre pour travailler. Ainsi Chris devait se rendre en Australie faire valider son working holiday visa avant le 15 octobre et nous étions supposés commencer à cueillir des cerises en Australie qu'à la fin novembre. Cela nous laissait un mois de libre. Soit qu'on le passait en Australie, soit qu'on le passait ailleurs... Et comme nos moyens étaient très limités et l'Australie apparament très dispendieuse, nous avons choisi de nous rendre dans un superbe pays où l'on s'était fait dire qu'il était facile de bien vivre avec peu d'argent et où on nous avait vanté la gentillesse des gens. Ainsi donc, la Thailande, fut notre choix pour passer des vacances au chaud à faire a lot of nothing! On envisageait se louer un bungalow à un endroit tranquille sur le bord de la mer et se reposer seulement. Chris avait un vol de Vancouver à Sydney, puis de Sydney à Bangkok. Moi j'avais un vol un jour plus tard, de Vancouver à Bangkok, avec un arrêt à Guangzhou en Chine. Le grand départ arrivait à grands pas! C'était excitant! Après la cueilette de pommes, nous sommes retournés à Keremeos pour faire garder Green Queen (notre van) au mini storage et Luna chez des bons amis à Chris (un autre gros merci à Marilyne et Martin!) pour 9 mois (ouf on pense à toi Luna... et mimine aussi qui se fait garder depuis plus longtemps).  Puis, on a pris le bus de Keremeos à Vancouver et dit au revoir au BC, partie du Canada dont j'avais enfin eu la chance de connaître durant mon été. Le BC est tout simplement magnifique! Mais le Québec l'est plus! JE M'ENNUIE (cri du coeur)!

Les aux revoirs entre Chris et Luna avant de monter dans le bus.